PROPOSITION DE PROJET
TITRE DU PROJET: Sécurisation des populations et des écosystèmes autour du barrage de Diama, dans le delta du fleuve Sénégal
BASSINS ET PAYS – REGION: Bassin du fleuve Sénégal – Etats du Sénégal et de la Mauritanie (Mali, Guinée Conakry) – Afrique de l’Ouest
ORGANISATION CONCERNEE: Société de Gestion et d’Exploitation du Barrage de Diama (SOGED) de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS)
OBJECTIFS DU PROJET (EAU ET CLIMAT…)
La SOGED a souhaité développer le présent projet, qui vise à favoriser l’adaptation des sociétés et des écosystèmes aux évolutions en cours et à venir autour de la cuvette de Diama, de ses ouvrages annexes, dans les milieux naturels associés ainsi qu’à l’embouchure et dans le Delta du fleuve Sénégal, au vu de différents constats.
Les principaux bénéfices du barrage de Diama sont la réduction de la teneur en sel des eaux et des sols, le développement des cultures irriguées, le développement agro-industriel, l’alimentation en eau potable (dont Dakar et Nouakchott), la préservation d’espaces naturels et la navigation fluviale. Au titre des inconvénients on peut citer les maladies hydriques, la remise en cause de pratiques traditionnelles (cultures de décrue), le développement de plantes invasives (typha), le plafonnement des ressources halieutiques et la modification du transport solide.
Le fleuve transfère chaque année des milliards de m3 d’eaux des régions arrosées du Haut Bassin vers la région saharienne aride du Delta, avec une forte irrégularité interannuelle, l’écart des apports d’eau entre une année humide et une année sèche pouvant varier de 1 à 6. La résilience du Delta du fleuve Sénégal suppose donc de gérer les risques identifiés : inondations/sécheresses liées à la variabilité climatique croissante, risques sanitaires et risques environnementaux (espèces invasives par exemple). En priorité, cette approche devrait s’appliquer au risque inondation de l’agglomération de Saint-Louis à travers un système efficace de prévision des crues. La surélévation du niveau des mers semble en particulier déterminante sur l’accroissement des risques littoraux, y compris à St-Louis.
Cependant, une gestion efficace et concertée se heurte à un déficit d’informations : réduction du nombre de stations des différents réseaux d'observation, manque de moyens humains et financiers des services techniques des Etats membres de l'OMVS… Un système de veille sanitaire autour de Diama a été mis en place en 2010 mais doit être redynamisé.
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